Il existe une théorie, qu’une personne a toujours le choix : comment réagir à une situation, comment se comporter et quoi faire. Donc, changer sa vie, si elle ne lui plaît pas.
Mais il y a des gens, pour qui cela est particulièrement difficile. Ils ne croient pas en fait, qu’on peut changer quelque chose, ni dans sa propre force, ni dans l’idée d’avoir le choix. Ces gens-là se coincent dans le rôle d’une victime, en pensant, que rien ne dépend d’eux et que le monde autour crée sans raison des obstacles.
Comment reconnaître la victime en soi ou chez les autres ?
Une victime confie sa responsabilité. Ses problèmes sont toujours la faute des autres. Et elle ne peut pas changer les choses d’elle-même, en trouvant toujours des excuses, que ce n’est pas possible. Elle croit à son impuissance et souvent elle ne veut même pas entendre le contraire.
Bien sûr, qu’à un moment ou à un autre dans la vie, nous sommes capables de basculer dans l’état de victime. L’important en ce moment est de ne pas oublier que nous avons le choix : d’en rester ou s’en sortir.
Une personne qui comprend ses besoins, qui sait ce qu’elle veut, qui se respecte et ne garde pas de rancunes envers les autres, si nécessaire, dans une situation non favorable elle peut : - SE CHANGER ELLE-MÊME, ou - CHANGER CETTE SITUATION, ou bien - CHANGER SON REGARD face à la situation
Ce n’est pas important, quelle option elle choisira. Elle est prête à prendre la responsabilité face à son choix et prête à agir !
A propos d’une victime : - Elle ne change pas la situation, car croit que c’est impossible - La victime ne se change pas, car elle n’est pas prête à se changer elle-même et aussi d’accepter que cela est possible et nécessaire - La victime parfois ne comprend même pas qu’elle peut avoir un autre regard sur la situation - L’attitude générale d’une victime est négative. Elle blâme les autres et dit souvent « c’est dur », « pas de chance », « je n’en peux plus » … - Ainsi que des questions non productives, comme « Pourquoi tout va si mal ? » « Pourquoi je n’ai pas de chance ? » - La victime se critique beaucoup. Mais celle-ci n’est pas une critique productive qui va la faire avancer vers l’actions - Une personne victime est habituée à se plaindre. Elle raconte ses malheurs aux gens avec l’envie que les autres compatissent pour elle. - Les émotions fréquentes d’une victime sont la colère, l’indignation de l’injustice, la jalousie…
Comment sortir de l’état de victime ?
1. Répondre à soi-même à une question difficile et délicate. Seulement la personne, qui est honnête avec elle-même et qui a envie de changements est capable de répondre à cette question : « En quoi rester en position de victime dans cette situation est avantageux pour moi ? Qu’est-ce que ça me donne ? Quelle responsabilité j’essaie d’éviter ? Quelle vérité sur moi-même j’ai peur d’entendre et de prendre conscience ? » Prenez du temps pour y réfléchir …
2. Se demander toujours : « Qu’est-ce que je peux faire concrètement ? » (Même la plus petite action est une action)
3. Demander de l’aide. Souvent les gens pensent que demander de l’aide il s’agit d’une faiblesse, mais aussi ils ne pensent pas que leur problème peut avoir plusieurs solutions et qu’il leur manque de l’information.
4. Pratiquer la gratitude. Une victime garde le focus toujours sur ce qu’elle n’a pas. En vous concentrant sur le bien que vous avez déjà, vous aller ressentir un état complètement diffèrent.
5. Se méfier des personnes victimes. C’est contagieux ! Entourés de personnes motivées, responsables, sûres d’elles et énergiques, vous vous chargez des mêmes qualités et les développez en vous.
Expérimentez !
Et si vous avez besoin d’aide, soyez courageux de la demander : contacter un psychologue ou un coach. Ensemble, résoudre votre problème sera beaucoup plus facile. Vous allez apprendre un rôle diffèrent de celui de victime, plus productif et épanouissant.
Bien à vous, Natalia Servolle